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Tourisme mémoriel Une forme de tourisme à ne pas négliger |
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Le tourisme, un secteur tellement vaste qu’il prend plusieurs formes et appellations. Les plus réputés sont : le tourisme saharien, le tourisme balnéaire, tourisme culturel, tourisme durable etc… mais, connait-on le tourisme mémoriel ?
Le tourisme de mémoire, appelé aussi tourisme mémoriel, est une forme de tourisme qui consiste à mettre en avant le patrimoine historique du lieu, en particulier quand le site en question a été marqué par un évènement ponctuel, marquant en ce qu'il peut être fondateur ou potentiellement douloureux, selon wikipédia. «Ce peut être une bataille, un acte politique, un massacre. Le tourisme de mémoire se développe donc notamment par la visite de sites historiques notables, de cimetières militaires et de monuments anciens, mais aussi d'édifices commémoratifs bâtis après et indépendamment de l’évènement (musées et mémoriaux) », lit-on sur wikipédia. Le tourisme de guerre, quant à lui, se réfère à l'attraction des visiteurs pour des zones actuellement touchées par un conflit.
Une telle activité peut générer sur la vitalité économique et culturelle des territoires.
Sur le site temoigner.revues.org, on peut lire que «le tourisme mémoriel ou tourisme de mémoire est une forme de tourisme particulière en ce sens que l’aspect purement divertissant passe ici au second plan. D’emblée, les dimensions historique et mémorielle du lieu visité sont mises en avant. En Algérie, la promotion de cette forme de tourisme reste très marginale. Pourtant, ce ne sont pas les places historiques qui manquent, et l’histoire de l’Algérie est tellement riche qu’elle pourrait attirer des millions de curieux et de visiteurs.
Sur le site de l’ONAT, cette forme du tourisme est illustrée par la ville de Skikda. A en croire l’ONAT, cette ville est devenue, ces dernières années, un lieu de pèlerinage pour beaucoup de pieds-noirs et leurs descendants. Ils affluent vers la région, animés par la nostalgie.
«Ce sont surtout les descendants des pieds-noirs qui viennent à Skikda pour voir de visu les endroits où ont vécu leurs parents et dont ils ont beaucoup entendu parler. Généralement, ces touristes viennent au printemps et parfois pendant la saison estivale », explique la représentante locale de l’Office national du tourisme algérien (ONAT).
L’ONAT semble bien impliqué dans ce type de tourisme puisqu’il contribue à l’organisation des séjours des pieds-noirs. Ces touristes sont, selon l’ONAT, pour la plupart originaires de Collo. Ils visitent d’abord cette dernière, avant de se rendre dans la commune de Skikda.
Le tourisme de mémoire s’étend à Constantine et Annaba. Malgré que certaines agences de voyages locales proposent même des circuits spécifiques pour cette catégorie de touristes qui à travers des associations à exprimer leur désir de visiter l’Algérie, histoire de replonger dans leur enfance, leur jeunesse, mais aussi de retrouver d’anciens amis, il reste que ce type de tourisme a besoin de plus d’attention pour sa promotion sachant qu’il peut contribuer au développement du secteur touristique en général.
F.A. |
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