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Normalisation des produits artisanaux Une initiative importante pour le secteur |
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« Il est important et nécessaire d’assurer un produit artisanal national de qualité répondant aux normes internationales ». Cette phrase émane de l’ex ministre du Tourisme Amar Ghoul. Il l’a prononcée lorsqu’il présidait, en 2015, la signature d'une convention entre l'Agence nationale de l'artisanat (ANART) et l'Institut algérien de normalisation (IANOR). Les responsables du secteur l’ont bien compris donc, la normalisation des produits artisanaux est très importante surtout que les touristes étrangers sont de plus en plus exigeants côté qualité. Rappelons que dans le cadre de cette convention, un programme spécial des normes de la qualité a été lancé et appliqué, en premier lieu, au profit de quatre types de produits artisanaux, à savoir: le textile, les cuirs, la céramique et la poterie.
Les responsables du secteur veulent en fait améliorer la qualité du produit artisanal répondant aux normes en vigueur au niveau international, appelant à déposer un label pour chaque produit artisanal afin de définir son origine, de le différencier des autres produits étrangers notamment sur les marchés extérieurs, de protéger les droits de création et de lutter contre la contrefaçon. Il a été même annoncé l'ouverture d'un atelier consacré à l'attribution de labels aussi bien pour les produits artisanaux que touristiques, pour préserver la propriété intellectuelle nationale et soutenir la créativité et la qualité. « Chaque artisan désirant obtenir un label doit s'engager à produire à partir de matières premières naturelles pour protéger la santé du consommateur », avait soutenu M. Ghoul, insistant sur l'importance de promouvoir le produit artisanal national pour l'introduire dans les marchés extérieurs et le vendre en devise.
Pour sa part, la ministre déléguée chargée de l'artisanat, Aicha Tagabou considère qu’il est important d'élaborer un programme des normes de la qualité qui doit concerner, en premier lieu, les produits du textile, des cuirs et de la céramique, en raison du progrès enregistré dans ces domaines. Elle a en outre appelé à garantir les cadres nécessaires à la protection des produits nationaux "contre la concurrence déloyale exercée par les produits importés qui pourraient ne pas être de la même qualité et à des prix bas".
"Ces produits importés pourraient être fabriqués avec des matières toxiques notamment en ce qui concerne la céramique qui utilise le plomb ou contenir des produits chimiques nocifs", avait-t-elle précisé. Mme Tagabou estiment également nécessaire d'élaborer des règlements techniques qui imposent des normes dans ce domaine pour préserver la santé du citoyen, appelant à créer des laboratoires de contrôle de la qualité pour s'assurer du respect des normes internationales, lors d'importation de produits étrangers. Ces objectifs ne peuvent être réalisés donc sans le soutien et l’apport des différents organisme d’où la nécessité de renforcer le partenariat entre l’ANART et l’IANOR, pour garantir un produit artisanal de qualité qui se distingue des autres produits étrangers, protéger les droits de l'artisan, s'assurer de la date de validité du produit et des normes sanitaires suivies dans la fabrication afin de protéger la santé du consommateur.
Si on se réfère aux détails rapportés sur le site français « Artisanat », on peut lire que « les normes, et plus particulièrement les normes européennes et internationales, facilitent la diffusion de l’innovation, permettant ainsi aux entreprises de bénéficier des aspects positifs de la mondialisation ».
Le site explique que dès son installation, l’artisan peut se renseigner auprès de son organisation professionnelle et de sa Chambre de métiers et de l’artisanat sur les normes liées à son activité.
« Les normes sont en général d’application volontaire, mais peuvent être rendues obligatoires par décret (par exemple dans les domaines liés à la sécurité, à la santé, dans le contexte de certains marchés publics…) ». Les normes ISO sont des normes internationales. Les entreprises peuvent demander une certification qui atteste leur respect des exigences de ces normes. Pour l’Algérie c’est IANOR ou Algerac.
Aussi, Les artisans peuvent participer à l’élaboration des normes car, selon les professionnels, cela leur donne l’opportunité de faire adopter leur solution technique, ou de pouvoir anticiper l’avenir. Ils peuvent également être à l’origine de la création des guides d’application des normes ou des recueils de bonnes pratiques à travers notamment leurs organisations professionnelles et les Chambres de métiers et de l’artisanat.
D’autre part, en Algérie, la voix des artisans est portée par les chambres de l’artisanat et de métiers auprès des instances et des organismes de normalisation algériens et même européens qui participe aux comités stratégiques et à certaines commissions de normalisation.
F.A. |
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