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Les Ksour du Sahara un héritage en voie de disparition |
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L’Algérie est essentiellement constituée de désert. 84% de la superficie du pays n’est qu’un vaste drap de sable doré nommé le Sahara. Néanmoins, détrompez-vous, le silence du vaste désert Algérien cache bien des choses, si durant vos redonnés sur 4x4 ou dos de chameau vous êtes réceptives aux histoires que nous racontent les différents vestiges des différents lieux du sud du pays c’est toute l’histoire de l’homme qui défilera devant vos yeux.
C’est même là que tout a commencé, dans ce supercontinent appelé Gondwana il y’a 600 millions d’années. Au tassili on s’aperçoit encore du morcèlement de ce qui est selon les géologues l’un des premiers continents émergeants. Les éruptions volcaniques, les changements de climat ont contribué à la formation des roches au Sahara. Ces mêmes roches ont servi durant la préhistoire de moyen de communication des premiers hommes à travers les peintures et les graveurs.
Le Sahara Algérien n’était pas seulement le théâtre de la préhistoire mais aussi de la vie moderne. Les Ksour ou en Français les Châteaux éparpillés un peu partout dans le désert témoignent du passage de plusieurs civilisations qui sont venu se mesurer à la rude vie dans le désert.
Les Ksour du désert Algérien ont été bâtis durant le moyen âge spécialement pour supporter les conditions de vie parfois hostiles du Sahara. Des bâtisses en pierre et argile avec des petites ouvertures pour les portes et fenêtres afin de protéger ses habitants de la chaleur et des vents de sables.
Si les Ksour ont pu supporter le climat rude du désert on ne peut pas dire autant à l’épreuve du temps. C’est le cas des Ksour de MestaouaAdjadja et N’goussa qui datent entre le 15 du 11 siècle à la Wilaya de Ouargla. Ces sites historiques ne bénéficient d’aucune opération de restauration et demeurent aujourd’hui exposés à la dégradation du fait bien sûr aux aléas du temps mais aussi parfois de la main destructrice de l’homme.
Aujourd’hui encore, les partis concernés ne se sont pas encore activement penché sur le sujet pour classer ses vestiges du passé comme sites archéologiques afin qu’ils puissent bénéficier des moyens de sauvegarde. En attendant ce sont les associations locales qui se dressent pour sensibiliser le grand publique sur l’importance de cet héritage hi toque Algérien bien sûr mais aussi mondial.
Lamine Amimi |
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