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TOURISME DE MASSE |
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La crise sanitaire révèle les effets néfastes
Avant la pandémie, déjà, des destinations mythiques
réfléchissaient à des mesures radicales face au trop-plein de touristes. Selon
une enquête de l’organisation mondiale du tourisme (OMT), la crise sanitaire
révèle les effets néfastes du tourisme à échelle industrielle.
« Aujourd’hui, les effets néfastes du tourisme à
échelle industrielle apparaissent d’autant plus clairement… qu’ils se sont
subitement éclipsés. Du côté de Venise, où trente millions de visiteurs (pour
55 000 habitants) ont déferlé en 2019, la lagune a retrouvé sa limpidité
naturelle lors du confinement, si bien que les locaux ont découvert que le
labyrinthe de canaux contient, ô surprise, des poissons ! Tandis qu’à
Barcelone, les graffitis « Tourists, go home ! » (« Touristes, rentrez chez
vous ! ») semblent presque devenus anachroniques», estime l’OMT.
Ces changements annoncent-ils la fin d’un tourisme prédateur
et moutonnier ? Avant la pandémie du coronavirus, les habitants de certaines
villes dans plusieurs pays touristiques, se sentaient envahis, et ce n’est pas
étonnant quand on sait que 95% des touristes se répartissent sur seulement 5%
des territoires du globe, d’après l’OMT (Organisation Mondiale du Tourisme). En
haute saison ou toute l’année, il y a des endroits où il vaut mieux savoir à
quoi s’attendre. Certaines destinations sont presque totalement dégradées.
Quelles mesures ont pris ces destinations les plus fréquentées ? Comment éviter
le monde ?
Lorsqu’une destination devient sur-fréquentée, l’une des
principales conséquences est l’augmentation des prix des locations ou des
achats immobiliers. Il est alors plus compliqué de se loger pour les habitants
à revenus faibles ou modérés, et leur environnement se dégrade, ce qui les
amène souvent à manifester ou à demander des mesures concrètes.
Pour le touriste, c’est aussi moins agréable de se promener
dans des rues et des sites bondés ou de prendre en photo une plage polluée et
noire de monde… Prendre le temps de réfléchir avant de réserver un voyage ou de
planifier ses activités a donc autant d’intérêt pour le visiteur que pour les
visités ! Le premier conseil donné par l’OMT pour éviter la masse, c’est
d’essayer de partir en dehors des mois de juillet et août, car dans la plupart
des pays du monde, les vacances scolaires sont planifiées à cette période. Pour
ceux qui ont des enfants, il est possible par exemple de choisir une
destination peu fréquentée pendant la saison estivale.
En second lieu, selon le pays choisi, il est recommandé
d’établir un programme organisé de visites de villes et de sites culturels ou
naturels. Certains sites doivent faire l’objet d’une réservation plusieurs
semaines ou mois à l’avance, comme l’Alhambra à Grenade, en Espagne ou le Pic
du Midi dans les Pyrénées. D’autres sont pris d’assaut quasiment toute l’année,
comme Chamonix dans les Alpes.
Enfin, selon la ville ou le site que vous souhaitez visiter,
informez-vous sur les mesures mises en place, les pics de fréquentation et
essayez de privilégier une saison ou un horaire moins prisé.
Synthèse Fatiha Aïd.
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