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Le tourisme des petits métiers, Le tourisme.. |
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L’essor du tourisme est-il uniquement lié au nombre de lits à occuper ? Évidemment non. La réponse fait l’unanimité aussi bien dans le milieu des initiés que dans le monde des profanes. C’est bien beau de penser aux nuitées des touristes, mais avant de dormir sous leurs lauriers, ceux-ci doivent emprunter bien des écueils, qui, toutes, s’intègrent, proportionnellement, dans la perspective de réussir le pari de booster le secteur.
Dans l’aéroport, la gare routière ou ferroviaire, le tourisme tisse, déjà, sa toile et prend appui sur ses premiers tentacules. Le guichetier grincheux, qui vous charge l’affront de son salaire de misère et le caractériel de son hiérarchique; le cafetier qui vous refile votre café, la chique au balcon de ses lèvres, s’énervant du fait que vous iriez ruiner son tiroir à espèces ; le chauffeur clandestin, ou ce qu’on appelle communément, le fraudeur, qui vous dicte ses tarifs, impose votre trajet, vous dé-charme votre séjour en vous énumérant les tares de la ville hôte et en vous éventant des scandales dont se seraient rendus coupables les responsables de l’Etat, locaux ou nationaux, vous donnant l’impression qu’il est celui derrière qui l’incarcération est venue meubler les unes des médias et qu’il est le seul à détenir la vérité. Infuse, svp ! Tous ces métiers contribuent négativement, comme on les a présentés succinctement, mais peuvent, contrairement, présider positivement à border de noblesse un secteur qui prend aussi ses appuis dans le cercle de petites gens. Le tourisme, n’en déplaise à ceux qui n’y voient que ses aspects luxueux, de gigantisme, dans les exploits de ses chiffres et dans l’évaluation positive de ses bilans nocturnes et de leurs positions allongées (le nombre de nuitées), est un secteur qui doit aussi, et surtout, reluire à l’ombre de ses formidables petites gens qui font, et ont fait depuis la nuit des temps, la gloire des nations et la consécration de ses chefs.
Après le guichetier, le cafetier et le chauffeur clandestin. On peut énumérer d’autres carences non valorisées par des personnes, mais davantage mises en relief par des mauvaises planifications, des erreurs de choix, d’inversion dans la priorisation des actions à caractère public, etc. Ce qui revient donc d’impliquer, indirectement, la contribution humaine dans leur mise en œuvre.
L’une d’elles, et qui n’est pas aussi négligeable comme certains tentent de le faire croire, est l’absence de toilettes publiques. La primordialité des besoins biologiques s’en trouve ainsi écorchée. Le diabète et le problème de prostate et ceux qui, imperturbablement, les portent et les supportent, n’ont jamais été aussi malmenés que comme dans les villes ou ces outils nécessaires pour les faire déborder ou atténuer de leur ampleur, en viennent à manquer dans les plans d’actions communaux. Et si elles existent, c’est toujours des mains indélicates, soutenues et impunies qui réussissent à les faire dévoyer de leur essence, en les remplaçant par des gargotes ou des cafés, soit des endroits à buts lucratifs, et qui en sont eux-mêmes dépourvus (elles sont généralement converties en dépôt de caisses de boissons gazeuses ou d’un lieu si personnel que la pudeur vous étreigne si vous vous en approchez), ne faisant au bout de la gorgée de Coca-Cola ou de verre de gingembre que de faire accroitre le découlement de cet indésirable produit qu’on tente d’obscurcir par des manquements de respect à son égard : les urines.
Les quelques vespasiennes que l’on peut énumérer sont détenues, faut-il le rappeler, par des…sourds-muets ! Ces humains, qui nous sont très chers, sont des inlassables guerriers dans le domaine de nous assurer le confort, biologique s’entend, et de nous captiver par l’éloignement des facteurs de mise à mal de la santé publique, à travers le déploiement hygiénique dont ils font preuve dans la gestion des vespasiennes. Nous nous sommes efforcés ici que de leur rendre hommage et d’être reconnaissants en direction de leurs efforts commercialement consentis.
Outre ces facteurs, le touriste est souvent déboussolé par le manque, pour ne pas dire l’absence de plaques d’orientation, qui lui indiquent le chemin à parcourir, la distance qui lui reste pour supporter le stress de la circulation, identifier les institutions étatiques et les établissements dont il a grandement besoin durant son séjour, les artisans et les cuisines qui reflètent le mieux les traditions et spécificités de la région. Certes, quelques améliorations ont été apportées dans ce domaine, mais il reste aussi beaucoup à faire.
Des voix se sont élevées et ont été entendues, proposant d’implanter des tentes ou des structures légères-pour ne pas « sahariser» l’urbanité déjà ruralisée-à l’entrée des villes. Les municipalités territorialement compétentes y mettront un personnel, de préférence dans les deux sexes, doté de diplômes requis, faisant office d’un bureau d’orientation et de renseignements au profit des visiteurs. Des prospectus, des CD et autres supports communicationnels seront mis à la disposition de ces derniers, les mettant au courant du moindre détail historique, urbain, touristique, dont il voit qui lui sera utile le temps qu’il passe dans la wilaya dont il a foulé le sol. L’idée n’est pas aussi difficile à mettre en pratique.
Dans la grande ville, les embuches de son entrée déjà surpassés pas forcément dans le sens souhaité, plutôt dans le genre d’une itinérance erratique, le touriste se perd, encore une fois, dans la recherche de « ou il va passer la nuit, conformément à sa bourse ». Il va être confronté à un manque, voire une absence d’auberges de jeunes. Les dortoirs sont presque hideux, semblables à une illustration du fantastique social. Ceux considérés comme potables affichent des prix avoisinant les tarifs hôteliers ! Les établissements hôteliers sont, eux, hors de portée des bourses moyennes. La perspective d’en réaliser beaucoup fera-t-elle pour autant baisser les prix ? On peut rêver !
La liste, pas exhaustive, des détails, car le détail fait l’histoire, atteste que l’on peut, sans solennité dans l’annonce et triomphalisme dans la démarche, apporter beaucoup au secteur. Le tourisme est dans les mentalités, comme l’a dit un ami.
Zaid Zoheir |
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