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Abdelmallek BAICHE, Consultant auprès du |
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Abdelmallek Baïche est venu tout jeune au tourisme. Il
intégra le Touring Club d’Algérie au début des années 80. Il était encadré par
les Hadj Abdedaim, Sadek Zerrouk et
autre Athmane Sahnoun.
Il entra très vite dans le domaine, embarqué qu’il était
dans l’essence même de l’activité touristique, les croisières, les voyages et
ce qui était considéré comme l’âme d’un Touring Club, à savoir les activités
associatives. Il s’avéra bon élève puisque il apprit très vite et devint l’un des
cadres les plus actifs. Au début des années 90, il part en France où il poursuit
son activité tout en suivant des études supérieures.
Aujourd’hui, il est consultant écouté et respecté du
Groupe international CARLSON REZIDOR, 10ème groupe mondial et 4ème
en Europe.
Il a bien voulu nous parler de son travail, de son amour
qu’est l’Algérie, de ses ambitions e de celles du Groupe pour lequel il
travaille.
Un mot sur le groupe Carlson Rézidor ?
Le groupe Carlson Rézidor est fondé aux USA en 1938. Il
dispose aujourd’hui d’une offre globalisée à l’échelle mondiale, d’hôtels,
restaurants, et agence de voyages. Carlson Rézidor est le fruit de plusieurs
fusions et acquisitions. D’abord, Carlson qui est un voyagiste à la base et qui
est propriétaire du Groupe Maroni. Rézidor est un spécialiste des appart-hôtels
dans le nord de l’Europe et qui a acheté les anciens hôtels de SAS Radisson.
Carlson et Rezidor ont fusionné pour donner naissance au Groupe CARLSON
REZIDOR.
Carlson Rézidor est le 10ème groupe hôtelier
mondial avec 1 077 hôtels en exploitation et 166 000 chambres à
l’échelle mondiale. Il y a 333 hôtels en développement actuellement. C’est le 4ème
groupe à l’échelle européenne et numéro 1 en Afrique avec 55 hôtels soit 12 068 chambres dans 21 pays.
Comme s’explique cette attractivité africaine par rapport
aux autres groupes hôteliers mondiaux ?
C’est très simple. Il y a actuellement des marchés
occidentaux qui sont arrivés à maturité et nous sommes contraints de chercher la croissance en
dehors de l’Europe. L’Afrique est un continent en plein développement et en
même temps en sous capacité.
Parmi nos choix de pays, il y a l’Algérie et l’Afrique du
Sud. Nous voulons faire de ces deux pays notre tête de pont pour le
développement sur le continent. Pour l’Algérie, nous avons, pour ambition à l’horizon 2020, un projet d’une
vingtaine d’établissements. Notre Conseil d’Administration vient de donner le
feu vert pour notre présence sur l’Algérie.
Quelle est la consistance de votre investissement
envisagé. S’agit-il de management
seulement ou également la réalisation d’unités hôtelières ?
Notre cœur de métier reste bien évidemment, l’exploitation.
Nous savons gérer. Nous avons une valeur ajoutée, une expérience. Nous avons
des outils commerciaux qui nous permettent de vendre à travers le monde entier.
D’ailleurs nous sommes leader en Europe dans les marques haut de gamme. Nous
sommes loin devant le Hilton, le Marriott. Nous voulons porter cette expertise
à l’Afrique et notamment à l’Algérie.
C’est l’objet de ma présence aujourd’hui en Algérie.
Pourquoi le choix de ces deux pays aux extrémités nord et
sud de l’Afrique ?
Ce sont deux pays à forte valeur ajoutée mais en sous
capacité hôtelière et qui sont dans une démarche d’intégration dans le tourisme
mondial et notamment dans le tourisme d’affaires
Vous avez une idée sur l’ampleur de votre engagement en
Algérie ?
Absolument. Voici déjà deux ans que nous activons de façon
dynamique en Algérie à raison environs d’un séjour par mois. A ce jour, nous considérons qu’une vingtaine
d’établissements exploités sous les marques du groupe à savoir le Radisson, le
Radisson Blu et Park in by Radisson trouveraient leur place sur le marché
algérien.
Une idée sur le
bilan de ces deux années de présence en Algérie ?
Nous avons plusieurs contacts en Algérie. Ces contacts se
sont soldés par une première signature d’un contrat management en septembre
2013. Nous avons organisé une cérémonie officielle de signature en présence de
l’ex-Ministre du Tourisme et de l’Artisanat. Il y a donc un certain nombre de
dossiers sur lesquels nous travaillons actuellement. Nous avons porté notre
choix, dans un premier temps sur des
promoteurs privés. Dans un second temps, nous portons notre regard sur des
hôtels de l’Etat avec lesquels il y aurait quelques opportunités.
Malheureusement, sur cette partie là, nous n’avons pas beaucoup avancé. Nous
avons pris langue avec GESTOUR pour voir s’il aurait quelques opportunités de
collaboration.
Notre but n’est pas seulement l’exploitation mais également
apporter une valeur ajoutée en terme de formation, d’expertise, en terme
d’accompagnement. Dans le cadre des opérations de rénovation en cours, nous
aurions souhaité nous intégrer pour apporter toute notre expertise.
Quel est le regard que vous portez aujourd’hui sur le tourisme en Algérie ?
Le tourisme en Algérie a un fort potentiel mais il est en
sous capacité. L’Algérie est devant un certain nombre de défis qu’elle doit
relever mais malheureusement tout n’est
pas parfait. Il y a des choses qui sont faites mais cela reste insuffisant.
Je suis encore surpris qu’on parle encore aujourd’hui de
« tourisme national », de « tourisme international ». Pour
moi, il n y a pas de distinction à faire. Il n’y a qu’un seul et unique
tourisme qui se distingue par les standards internationaux, par les niveaux de
qualité. On a tendance à confondre entre l’offre touristique et la politique
touristique. Il faut dés le départ savoir ce que l’on veut, ce qu’on a envie de
faire. Il y a des choix fondamentaux à faire.
Ets-ce-que aujourd’hui l’Algérie est prête à faire du
tourisme ? Est-elle prête à recevoir des contingents de touristes
étrangers ? Que pourrait-on offrir à un groupe de touristes qui
descendrait la Rue Didouche Mourad à Alger, à 19h ? Il n’y a pas de
terrasses digne de ce nom où on pourrait s’attabler tranquillement pour prendre
un verre, prendre un temps de repos. Il n’y a pas de label Algérie pour la
restauration. Il y a encore des questionnements sur l’alcool ; Devrait-on
le vendre ou non ?...Il y a des choix à faire, en amont pour une meilleure lisibilité de la
destination et pour nous adapter à la
demande touristique mondiale. Ce n’est pas l’inverse qui devrait se produire.
Oui mais, si vous vous engagez aujourd’hui en Algérie,
c’est que vous avez confiance dans ce pays, même s’il reste beaucoup à faire…
Heureusement que nous avons confiance. L’Algérie est un pays
à fort potentiel où nous avons du tourisme balnéaire, du tourisme saharien,
tourisme d’affaires. Il manque de la visibilité, de la lisibilité.
Votre degré d’implication ou d’engagement dans les
projets d’investissement hôtelier «
algériens ?
Le marché algérien nous intéresse. Notre objectif sur
l’Algérie est de travailler avec des partenaires qui réalisent des
investissements hôteliers et que nous allons accompagner. Cet accompagnement
consiste à prendre les plans et faire travailler nos techniciens pour la
standardisation de l’hôtel. D’abord au niveau des couts. Un « trois
étoiles », par exemple, aujourd’hui coute135 000 euros la chambre
avec tous les services qui vont avec (restaurant, parking, salle de conférence…)
hors incidences foncières. Un « 4 étoiles », c’est autour de
185 000 euros. Sur ce plan là, notre rôle est de veiller au respect de ces
normes en matière de cout et d’éviter tous ces chiffres effarants qu’il nous
est arrivé d’apprendre.
Nus savons qu’un programme de rénovation été de
modernisation est actuellement en cours avec un budget colossal. La question
qui se pose aujourd’hui est de savoir comment assurer le management de ces
hôtels. Seront-ils confiés à des managers internationaux. Si c’est le cas, il
faudrait peut-être les associer aux programmes de rénovation engagés par
l’Algérie. Chaque Groupe hôtelier a sa propre identité visuelle, a son offre de
service. Si ce management est confié à des chaines internationales après la rénovation,
il y a le risque que des réaménagements soient apportés pour adapter ces hôtels
aux exigences des groupes hôteliers.
Donc, en fait le choix doit être fait maintenant de savoir
si oui ou non, les chaines internationales seront associées au management.
Le mot de la fin…
Le métier du tourisme est un domaine vaste. Il ne tient pas
compte seulement de son secteur d’appartenance, l’hôtellerie, mais également
d’autres éléments de l’environnement, économique, social, culturel.
Les métiers du tourisme sont en constante évolution. A chaque stade de cette évolution il y a de
nouveaux métiers qui se créent, comme ceux
liés au management ou comment rentabiliser son investissement, comment
définir et mettre en œuvre sa politique des prix, outil essentiel du marketing.
Et ce sont ces domaines là où notre groupe peut apporter sa compétence, son
savoir faire, son expérience au profit de l’Entreprise hôtelière algérienne.
Notre groupe a, en effet, apporté les preuves de son degré
d’expertise dans ce domaine et nous sommes complètement ouverts à un
partenariat global ouvert non seulement au domaine de l’exploitation mais
également à la formation.
Entretien réalisé par Slimane SEBA |
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