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Kamel Hamamouche, Président Directeur Gé |
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Vous venez de réaliser une belle opération de réhabilitation d’un établissement célèbre mais tombée en décrépitude. Quelles sont vos premières impressions ?
Les pouvoirs publics nous ont confié une mission qui consistait à remettre à niveau des établissements qui étaient, effectivement, quasiment à l’abandon. Nous avons agi au mieux et dans les délais requis. Nous nous sommes investis totalement pour la réussite de cette opération. Les résultats sont là. Nous avons un hôtel complètement aux normes, comme vous pouvez le constater .Cette réalisation est une fierté et un acquis, non seulement pour la chaine El Djazair, mais également pour toute l’Algérie. L’établissement est capable de soutenir la concurrence internationale, par son aménagement, l’offre qu’il propose et la qualité des prestations qu’il assurera. La clientèle internationale qui le fréquentera n’y verra pas seulement la chaine hôtelière propriétaire ou sa ville d’implantation, mais verra l’image d’un pays qui avance et qui redore son blason pour recouvrer son aura touristique d’antan. Et de tout cela, nous ne pouvons qu’être fiers.
La durée des travaux ?
33 mois. Exactement 3 mois en avance par rapport aux délais qui nous ont été fixés par les pouvoirs publics. Et si ce n’était quelques retards occasionnés au niveau des formalités administratives et financières, nous aurions été encore plus avance dans l’achèvement des travaux.
Quelle est la clientèle ciblée par l’hôtel le Caïd ?
Nous continuerons dans la même lancée de nos actions au niveau de l‘hôtel Kerdada. Le personnel diplomatique présent en Algérie. Nous encouragerons les rencontres d’hommes d’affaires, pour des raisons professionnelles (séminaires, conseils de Direction, rencontre incentives…) et également les nationaux, à travers les familles, les personnels d’Entreprise.
L’hôtel offre divers prestations et dispose de tous les commodités, le confort d’en établissement de 4 étoiles. Nous valoriserons au maximum ces atouts.
Et les autres projets de modernisation confiés à l’Hôtel El Djazaïr ?
Il nous reste à réaliser le Taghit. On est à 70% d’avancement des travaux. On passera ensuite au Gourara également à 70%. On pense être prêts pour l’ouverture fin Novembre, début Décembre.
L’Hôtel El Djazaïr est urbain, Le Kerdada et le Caïd sont sahariens. A quand un hôtel balnéaire pour compléter votre gamme de produits sachant qu’au même titre que les hôtels sahariens, les hôtels balnéaires publics tombent aussi en décrépitude ?
On ne peut pas s’immiscer dans l’ordre de modernisation des établissements hôteliers. En fait, l’Algérie n’a pas investi dans le tourisme balnéaire depuis 1980. Plus de 30 ans donc. A notre niveau, on se limite à ce qui nous a été con fié et qui constitue le porte feuille de la chaine. Pour le reste, si on nous sollicite pour le balnéaire, on répondra favorablement ;
On a constaté la présence de la chaine El Djazair dans des événements internationaux à vocation promotionnelle. Est-ce à dire qu’elle s’implique dans la promotion de la destination Algérie ?
C’est un choix de la chaine. Nous nous lançons dans cette action de promotion d’abord pour la chaine El Djazair. Et c’est heureux, et naturel qu’il ya ait des retombées sur la destination. Si l’aéroport de Boussaâda est ouvert comme cela est projeté, notre présence au prochain Salon du tourisme de Varsovie, nous permettra de ramener des touristes polonais. Et nous le ferons. De même qu’avec l’ouverture de nos autres établissements actuellement en cours de modernisation, nous ferons d’autres Salons d’envergure internationale, tels ceux de Londres, Milan, Paris et Madrid, considérés comme les plus importants au monde. Nous le ferons parce que nous aurons des structures dignes et aux normes internationales. La présence de ces touristes étrangers profitera à toute la destination, parce que nos actions, nos produits et notre offre contribueront à rehausser l’image de l’Algérie touristique et encourageront le flux vers notre pays.
Mais pour cela, d’autres partenaires doivent jouer le jeu. A commencer par l’ONT, à qui échoit, principalement cette mission de promotion de la destination mais également d’autres intervenants incontournables tels que les représentations diplomatiques, les tours operateurs, qu’ils soient publics ou privés, les compagnies Air Algérie et la CNAN.
Entretien réalisé par Slimane SEBA |
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