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Le tourisme vert LES E |
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Cette année encore le tourisme balnéaire a eu toutes les faveurs des Algériens ; des nantis jusqu’aux plus démunis, tous ont voulu avoir leur part de « trempette » dans la ‘’Grande bleue’’. La fin du mois de carême ayant décuplé la fièvre de millions de vacanciers qui ont littéralement pris d’assaut la majorité des plages autorisées (ou non) à la baignade, le long de la cote Algérienne, sans compter les milliers de familles parties vers d’autres cieux.
Et maintenant que l’été tarde à s’en aller en ce mois de septembre plutôt chaud que d’habitude, et que la rentrée des classes est déjà entamée, on évoque un autre type de tourisme un peu moins connu parce que moins développé: ‘’Le tourisme vert ou le tourisme de montagne’’. Le hasard a voulu que deux bons articles de presse (édition du 08/09/2013 d’El-Watan’, signés par Ahcène Tahraoui et Ali Cherarak), tombent à point pour traiter quelques facettes de ce tourisme dans une région d’Algérie qui en a la vocation : la Wilaya de Tizi-Ouzou ayant été prise comme exemple. A ce propos, nous nous sommes inspirés de quelques thèmes développés par leurs auteurs, pour rappeler les avantages que peut procurer la montagne dans le tourisme National, mais aussi les conditions prévale à sa promotion.
Sous le titre de : ‘‘Le tourisme vert à la rescousse’’, A.Tahraoui plaidera ainsi en faveur ‘‘d’une relance de l’économie de montagne à Tizi-Ouzou’’ au vu des potentialités naturelles (liées au facteur touristique), et des opportunités d’investissement ‘’ ; ce dernier point (émanant de la Direction locale du tourisme de la Wilaya de Tizi-Ouzou) concerne un programme d’aménagement de 4 ZEST (Zones d’Expansion et Sites Touristiques) de montagnes à Azrou n’Thor, Thala Guilef, Yacouren et Tizi- Oujaboub (Bounouh), dont l’étude est déjà inscrite. De nombreux projets d’investissement essentiellement privés attendent à cette occasion le ‘’feu vert’’ pour la création de structures d’hébergement adaptées à ces sites de montagne, qui devront impérativement préserver sa fragilité sur le plan écologique, qu’il s’agisse d’hôtels, d’auberges, de gites et de terrains de camping. Parallèlement à cela, d’autres opérations concerneront l’aménagement de forêts ou zones récréatives, ouvertures de pistes balisées pour randonnés pédestres, visites guidées de sites naturels protégés tels que le massif du Djurdjura (classé réserve de biosphère), la foret de Ait-Ouabane, la cédraie de Tala-Guilef, les grottes du Macchabée, les Lacs de Goulmine et de Taksebt (dont le même journaliste déplore la pollution actuelle qui l’affecte de la part de campeurs et autres randonneurs peu soucieux de sa valeur environnementale), etc. Nous apprendrons également que des fonds ont été alloués par le Ministère de tutelle (MTA) pour rénover certains hôtels et réhabiliter d’autres, sans oublier le soutien apporté aux artisans, pour développer le tourisme local créateur d’emplois et de richesse. Mais selon un responsable du secteur touristique, ‘’certains investisseurs affichent malgré tout leur réticence car la relance du tourisme vert resterait tributaire de l’amélioration de la situation sécuritaire dans cette région’’. Enfin A. Tahraoui ne manquera pas de rendre hommage à une association qui a pour nom: «Méditerranée Rive Sud» et qui déploie grâce à son Président, Rachid Doufène, un vaste programme au «concept inédit qui combine la science, la culture, l’environnement et l’écotourisme» et qui prévoit de multiples activités interactives (aux tendances modernes), ayant pour but de stimuler un volontariat, que ses initiateurs ambitionnent d’élargir à d’autres régions touristiques d’Algérie.
Par ailleurs, et sous la plume de Ali Cherarak, le second article rendra compte de : «La journée d’étude sur la montagne» qui s’est déroulée (comme l’an passé) en début de Septembre à Tikjda (Bouira), et qui plaide en faveur ‘’d’un meilleur développement des zones de montagnes ( abritant selon lui 30% de la population du pays), et de fonds spéciaux à allouer, pour réduire les effets de paupérisation sur un plan social (par la revalorisation des travaux agricoles et des produits du terroir), et de dégradation alarmante du milieu naturel :(phénomène de déforestation, et par voie de conséquence d’érosion des sols, pollution des ressources hydriques, etc.). Ce soutien financier attendu, aura pour effet d’établir un programme spécifique aux zones montagneuses, de «booster» l’économie locale à travers ses ressources traditionnelles: (agriculture de montagne, industrie, tourisme, artisanat, etc.) et de réduire l’exode rural vers les plaines et les villes», est- il dit notamment.
Zemmouchi R.
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