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Tourisme de montagne LE TOURISME M |
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Dans la grande avancée du tourisme pour conquérir de nouveaux territoires et étendre sa suprématie réelle ou soupçonnée, dans la conception et l’imaginaire des sociétés en ébullition, l’espace montagnard est considéré comme une alternative sérieuse pour relancer à la fois les activités touristiques et le désenclavement de l’arrière pays, souvent à la traine des politiques d’aménagement. Dans cet espace, à la fois attrayant et répulsif, le tourisme se diffuse d’une manière paradoxale. La civilisation urbaine, pourvoyeurs de flux touristiques, de plus en plus croissants, pousse les citadins à chercher leur salut dans des univers encore attrayants et plus au moins préservés.
Si les premières intentions touristiques portées à la montagne apparaissent, dès le XVIIIème siècle, avec les premiers voyageurs étrangers, les élites britanniques, ce sont principalement les villages-étapes balbutiants qui marquent cette tendance.
En effet, des aristocrates anglais, voyageant en Europe pour leur traditionnel tour initiatique, traversaient régulièrement les Alpes pour le sud. Leurs étapes s’effectuaient alors à Chamonix, à Grindelwald ou à Lauterbrunnen, où la coutume veut que ces touristes doivent organiser, eux-mêmes, leurs séjours, aidés par des natifs du pays. Ils y pratiquent progressivement la promenade, les balades et les randonnées. Par la suite, de plus en plus de visiteurs convergent vers ces lieux devenus le symbole de la haute société. Ce sont alors souvent des Français, des Allemands et des Italiens, généralement des intellectuels, des explorateurs et des initiés. Au milieu du XIXème siècle, la recherche de distinctions sociales, pour certains, ouvre la voie à la tentative d’imitation d’un très grand nombre de touristes. Des traditions de Montagne existent aussi pour la bourgeoisie et le personnel administratif, comme pour les Britanniques en Inde, à Calcutta et à Delhi, qui séjournaient à Shimla et Darjeeling fouillant ces villes bouillonnantes, polluées et saturées. Ces comportements se trouvent également en Amérique du sud, près des grandes cités. L’alpinisme, les randonnées, la découverte et l’exploration de la nature, les bienfaits du climat des hauteurs et les cures thermales en altitude sont alors les activités les plus recherchées.
Cependant, il faut attendre l’apparition des activités d’hiver et leur propagation pour que la montagne marque réellement le fait touristique. Les sports d’hiver sont ainsi la devise de ce tourisme qui affecte l’espace montagnard. Les paysages grandioses, les roches, les pics vertigineux, les sommets sauvages et volcaniques qui suscitent l’effort physique et le dépassement de soi, la neige qui rappelle la pureté, l’air pur et les eaux thermales qui favorisent la régénération du corps sont plébiscités. Au XVIème siècle déjà, Saint-Moritz (en Suisse) et sa source thermale est une station recommandée pour les cures. Au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, les Suisses et les Allemands sont les premiers adeptes de cette forme de tourisme (comme à Davos dans les Grisons et Leysin à Vaud) avant d’atteindre par la suite les Français et la clientèle internationale.
Le tourisme montagnard est né dans les Alpes, dans quelques sites particuliers qui jalonnent la route des premiers voyageurs. Ces mêmes sites se sont développés, subissant de grandes transformations, pour devenir la référence pour tout développement touristique en montagne dans le monde (Sept pays concentrent 80% de la fréquentation). Et c’est le même modèle de stations de ski intégrées qui se multiplie sur des altitudes lointaines. Leur aspect rappelle instantanément au skieur l’origine alpine des sports d’hiver. La raclette ou la fondue savoyarde, servies sous d’autres cieux, confirment cette idée dans l’esprit du skieur itinérant.
L’évolution de la pratique du ski a connu le même phénomène de diffusion sociale que le tourisme. D’abord, une clientèle fortunée, le plus souvent fidèle aux stations fréquentées, puis population urbaine, souvent jeune et sportive, tournée davantage vers les loisirs et les grands espaces naturels montagnards. Ce scénario est très caractéristique de l’évolution constante du tourisme.
Au début, ce sont les autochtones qui se sont lancés dans la création des premières stations. Au préalable, au sein même du village, puis, lorsque l’espace à aménager devient plus vaste ou hors de leur territoire, les initiatives extérieures, beaucoup plus complexes, sont venues à la rescousse. C’est le cas des régions n’ayant pas de forte tradition en montagne (Amérique du Nord, Japon, Chili, Argentine, Australie, Nouvelles Zélande). En Europe, quand l’implication des montagnards est tangible, ils agissent en premier, anticipant ainsi un raz-de-marée des initiatives privées et publiques. Mais, c’est l’extraordinaire développement des Alpes, à partir des années 1960, qui va bouleverser ce tourisme des altitudes. La création de grandes stations intégrées de ski est incontestablement le modèle le plus spectaculaire. Importé des Etats-Unis, où elles ont fait leur apparition dans les années 1950, il se diffuse à grande échelle dans les montagnes, notamment en France, au cours des deux décennies successives.
La mutation du tourisme en montagne s’est effectuée progressivement. Au début, en France, ce sont les stations thermales et les villages-étapes, autour des villages agropastoraux de moyenne montagne, qui attiraient les premiers visiteurs. Ceux-ci sont principalement alpinistes, randonneurs ou explorateurs, comme pour la mer de glace. Ensuite, les stations de ski pionnières se sont développées autour des foyers agropastoraux, entre 1880 et 1930, comme à Saint Gervais, Aix-les Bains, La Clusaz, Megève, Morzine ou Chamonix en Haute-Savoie, Villard-de-Lans en Isère et Serre Chevalier. Les chalets sont construits très près des pistes de ski, avec plusieurs noyaux pour l’hébergement. Ce sont des stations où se pratique le tourisme été comme hiver.
De 1930 à 1960, c’est la naissance de la deuxième génération des stations de montagne, créées ex-nihilo entre 1000 et 2000 m d’altitudes, comme Courchevel à 1550 m, Val d’Isère, l'Alpe d'Huez et les Deux Alpes. Ce sont principalement des stations diversifiées, avec un hébergement varié, des hôtels, des chalets, des commerces et des équipements. Dans leur conception et leur fonctionnement, elles sont entièrement dédiées au ski.
A partir de 1960, on assiste à la plus grande transformation du paysage alpin et la massification de ce tourisme. La troisième génération des stations d’hiver est créée ex-nihilo dans les zones d’alpages propices au ski alpin. Elles se situent entre 1500 et 2000 m. Le ski s’y fait jusqu’au-delà des 3000m. Ces nouveaux paquebots de la montagne sont le résultat d’un choix délibéré et d’une grande implication des pouvoirs publics, des collectivités locales, des promoteurs et des agences d’aménagement. Ce sont des stations intégrées très spécialisées et mondialement réputées (parking de grandes capacités, grands domaines bien équipés, énormes bâtiments à étages intégrant commerces, restaurants, services,…). En somme, un noyau pour le ski à l’image d’Avoriaz, des Menuires, des Arcs et Isola 2000. Ces stations sont exécutées par un seul promoteur qui prend en charge la réalisation de tous les bâtiments et les équipements à l’exception des routes, qui restent à la charge des collectivités. Cette collaboration et ces grands projets étaient d’autant plus indispensables que le rendement dans ce domaine n’est possible qu’après plusieurs années. Aujourd’hui encore, ces mêmes stations demeurent le moteur économique des vallées alpines. Les résidences de vacances de cette dernière génération, comme Pierre et Vacances, en est l’exemple le plus édifiant.
Les stations-villages, le plus souvent en moyenne montagne et dans le sillage des hameaux existants, allient tourisme, agriculture et souci de sauvegarder le mode de vie locale. Elles intègrent les villages existants avec une mixité d’emploi : l’autochtone est à la fois agriculteur et employé de la station pendant la saison hivernale. Ces stations-villages favorisent la pratique du ski de fond, les randonnées et le tourisme estival, puisqu’elles se trouvent souvent sur des domaines de ski dépourvus d’hébergements. C’est le cas des Contamines-Montjoie, Pralognan-la-Vanoise, Vercors et Hautacam dans les Pyrénées.
Le modèle germanique, basé sur la recherche d’un meilleur équilibre entre les impératifs locaux et les exigences des projets venus de l’extérieur, se diffuse largement ces dernières années. Il remplace progressivement le modèle latin qui a longtemps prévalu en France. Le chalet suisse retrouve sa place sur les hauteurs et les décorations et les ornementations, autrefois jugées archaïques, redeviennent à la mode, partout où le tourisme montagnard est mis en avant. Une façon de revenir vers une nature authentique et faire son retour aux sources.
Le tourisme de montagne, intéressant plus une clientèle domestique qu’international, a souvent accompagné l’évolution des motivations des voyageurs. Parfois il les a même anticipées ou stimulées pour les démocratiser au mieux. Le recul des motivations hygiénistes au milieu du siècle dernier a laissé place aux nouvelles tendances liées au bien-être. Aussi, de nouvelles pratiques sportives et ludiques, fraîchement inventées et abondamment propagées par les jeux olympiques d’hiver, sont aussitôt insérées dans les nouvelles offres touristiques. L’engouement pour les sports d’hiver, mais également pour la montagne et le tourisme estival, explique le succès des massifs montagnards qui placent la France, depuis deux ans, en tête des destinations touristiques de sports d’hiver (57,9 millions de journées-skieurs pour la dernière saison) devant les Etats-Unis et l’Autriche.
Les motivations des touristes fréquentant la montagne sont multiples. Désir d’évasion, retour aux origines ou conformisme pour pratiquer un tourisme à la mode, découvertes, jouer à l’explorateur et au montagnard, échapper à la hiérarchie sociale et la pression de la vie citadine, le temps d’un voyage, sont autant de motivations. Toutefois, les motivations privilégiant les modes émanant de la société contemporaine sont aussi pressantes. Elles confirment la tendance du bien-être mais également la démystification du travail, la joie de l’exercice physique et de la connaissance perceptive que véhiculent les sens (voir, écouter, sentir, toucher,…). Mais ces motivations sont aussi influencées par les préoccupations environnementales et les nouvelles donnes de la mondialisation.
En outre, les prémices d’un retour vers la nature et les grands espaces sont nombreuses et augurent d’une explosion touristique, faisant de la montagne un espace de rechange pour les nouvelles masses de citadins. Même l’exode rural semble marquer le pas. Et c’est paradoxalement au moment où la montagne se vide de ses autochtones qu’elle attire le plus de visiteurs. La recherche de nouvelles clientèles incite à inventer et à mettre en avant de nouvelles pratiques estivales. Le tourisme tente ainsi de faire de la montagne l’autre complément et l’indispensable refuge de l’urbanité galopante.
Ces dernières décennies, les grands thèmes de l’écologie, devenue une préoccupation majeure à l’échelle mondiale, ont largement contribué à bouleverser, d’une part, les comportements des touristes, et, d’autre part, infléchir les politiques touristiques de montagne dans sa globalité. Depuis la conférence de Rio sur le climat, en 1992, la sensibilité à l’environnement et aux problèmes climatiques a beaucoup évolué. Les grands principes du développement durable sont mis en avant et appliqués par les différents intervenants. Le développement durable inspire le tourisme durable qui, à son tour, les met en application dans les espaces protégés ou à préserver, préfigurant peut être le tourisme du XXIème siècle. Dès lors, la montagne constitue également cette espace à l’équilibre fragile où s’expriment ces nouvelles tendances touristiques.
Si les destinations touristiques majeures, principalement européennes et nord-américaines, avec leurs stations montagnardes pionnières, continuent d’asseoir leur supériorité en faisant de leurs massifs des régions touristiques et des réserves nationales de premier ordre (les Alpes, les Rocheuses, les Appalaches), les pays touristiques émergeants tentent, eux-aussi, de se diversifier et mettent en avant leur potentiel montagnard. L’imitation, comme précédemment évoquée, est encore plus flagrante, s’agissant du ce genre de destinations.
En Europe du Nord, les activités de sports d’hiver sont anciennes et très répandues. Ces pays au climat froid développent des sports, comme le ski de fond dans des endroits peu élevés. Les pays de l’Europe orientale et centrale, nouvellement sur ce marché, tentent d’emprunter le même itinéraire que les pionniers, en ciblant une clientèle aisée leur permettant une bonne et large diffusion de leur produit montagnard. C’est le cas de la Croatie et de la Slovénie, par exemple.
En Asie, l’Himalaya constitue toujours la destination favorite des admirateurs des hautes altitudes et des sports extrêmes. Les pays aux alentours, en l’occurrence Chine et Népal, cherchent à en tirer profit visant ainsi une clientèle occidentale, jeune, riche et très mobile. Des stations nationales de haute montagne sont aussi développées localement comme à Sichuan. D’autres pays, comme l’Indonésie, suivent le même chemin en intégrant le produit montagne dans les circuits traditionnels. La visite des sommets volcaniques, parfois aux aurores comme au Bromo ou à Bali, reste une expérience rare est excitante.
En Amérique du sud, les pays traditionnellement touristiques s’ouvrent à leur tour sur le tourisme de montagne. C’est également un moyen pour sortir ces contrées de leur isolement. En Argentine ou Chili, pays aux 18 stations de ski et où la montagne représente 1/5 du territoire, le secteur est en pleine expansion et les projets de modernisation et de développement des sports d’hiver sont multiples. Des stations comme Nevados de Chillán et surtout Vallee Nevado en sont la représentation de cette réalité. Cette dernière est même le fruit d’une initiative française qui incarne la reproduction du modèle français. L’autre facette du tourisme dans cette région concerne la découverte de la Cordillère des Andes et ses paysages uniques au monde. L'ascension de l'Aconcagua constitue un must pour les téméraires parmi les touristes.
En Afrique, l’évocation de la montagne nous rappelle immédiatement le Kilimandjaro. Superbe sommet comme l’est autant le mont Fuji, au Japon. Deux destinations touristiques par excellence qui expriment, à eux seuls, ce que le tourisme de montagne a d’attractif et de répulsif.
Tout près de chez nous, la montagne, longtemps mise à l’écart des circuits touristiques, est remise progressivement au goût du jour. Et c’est au Maroc que les premières mises en tourisme de ces altitudes voient le jour. Cette intrusion du tourisme dans la montagne marocaine est une suite logique au développement touristique de la destination Maroc. Après le tourisme balnéaire et le tourisme urbain, avec les villes impériales et Marrakech comme capitale symbolique, les stations montagnardes sont davantage proposées dans les offres touristiques à destination de la clientèle étrangère. Ici comme ailleurs, l’évolution est similaire et le modèle des Alpes s’impose avec force, soutenu par l’origine occidentale des touristes. En effet, la clientèle s’y rendant est souvent issue des mêmes foyers émetteurs.
Au Maroc comme en Algérie, où les chaînes de l’Atlas se succèdent majestueusement, l’intérêt des voyageurs pour la montagne remonte au début du siècle dernier. C’est pour des raisons de repos et de santé, d’abord, puis de villégiature et de loisir, ensuite, que les premiers équipements ont été réalisés. Les activités d’exploration et d’alpinisme sont venues compléter l’offre touristique. Ces pratiques de citadins n’apportaient que des solutions très partielles au problème d’isolement des montagnards. Au lendemain de l’indépendance, la clientèle citadine a pu profiter de ces installations jusqu’à leur consommation totale. L’absence d’entretien et de projets de développement fiables a progressivement anéanti cette activité. Pour ne citer que les plus emblématiques, les sites de Chréa et de Tikjda, situés au cœur des parcs nationaux, sont un exemple vivant de cette décadence des stations de montagne.
La première, dans l’Atlas Blidéen, est probablement la pionnière en Afrique. Après avoir été une destination accourue par les habitants de la métropole algéroise et la clientèle européenne, la station a été laissée à l’abandon au fil du temps. Et si la pratique du ski sur ses pistes relève plutôt du rêve que de la réalité, les activités de découvertes demeurent timides et très limitées. Une visite sur place cet été nous a permis de constater le grand oubli, si ce n’est le gâchis, dans lequel se trouvent ce très beau massif et son arbre endémique de l’Atlas. L’extraordinaire potentiel de ce mont doit rester intact en attendant sa réhabilitation un jour.
La seconde, située au cœur du vaste massif du Djurdjura en Kabylie, est beaucoup plus vivante que la première. La station dispose de quelques équipements et la route est dégagée toute l’année. Epargnée de la pollution de la capitale qui altère souvent le panorama du mont Chréa, Tikjda est encore agréable et offre toujours des potentialités naturelles remarquables. Le tourisme estival peut largement s’y pratiquer et les paysages sont magnifiques. Des sentiers balisés et des itinéraires protégés sont bien indiqués et offrent de grandes possibilités de balades et de randonnées en été. La présence d’équipements sportifs d’intérêt national contribue à la survie des lieux. Toutefois, l’offre reste en-deçà des aspirations des touristes nationaux et loin, beaucoup très loin, des potentialités des stations alpines. Une visite sur place, à la fin de l’hiver dernier, a permis, une fois de plus, d’apprécier la beauté des lieux. Les visiteurs, beaucoup d’Algériens et quelques étrangers, savouraient des moments agréables sur la neige abondante. Quelques skieurs, une dizaine, s’essayaient à la glisse et au ski, sur une piste de quelques dizaines de mètres. L’équipement, loué chez un camionneur qui vient pour la journée, nous a fait encore rappeler, que ce sport, chez nous, relève encore de l’imaginaire, sinon des jeux vidéo. Mais, tant que la mutation de la société algérienne est en marche, elle est même en mobilité forcée, l’espoir de voir le tourisme algérien murir, un jour, demeure intact.
Le Maroc, lui, est déjà loin de ces préoccupations. Il s’insère progressivement dans le marché touristique mondial et n’hésite pas à faire appel à la coopération internationale. Il tente également de bénéficier des expériences menées ailleurs et de les transposer localement. Le tourisme de montagne y est perçu comme un moyen pour désenclaver les montagnes et y faire pénétrer la civilisation pour vaincre les contraintes de la nature. Mais, même si de grands progrès ont été enregistrés ici et là, comme à Oukaïmeden, le tourisme urbain continue encore de faire de la montagne une suite, ou même une composante périphérique de la ville, comme c’est le cas de l’Atlas pour la capitale touristique du Maroc, Marrakech.
Les principales destinations touristiques de montagne au monde sont celles qui répondent aux attentes des touristes en combinant deux critères indispensables : l’accessibilité (principalement terrestre) depuis les principaux foyers urbains émetteurs et une forte attractivité touristique, physique et immatérielle. Ce dernier critère est même celui qui fait encore défaut aux grandes zones montagnardes dans les pays émergeants. Les Alpes, à la croisée des chemins, desservies par des routes rapides, des trains à grande vitesse et des plateformes aéroportuaires performantes, sont et demeurent la destination touristique par excellence pour l’ensemble du marché touristique mondial. Les domaines skiables et les villages de montagne convergent, comme les grandes destinations urbaines, à devenir des sites d’attraction touristiques majeurs, en toutes saisons. L’immense domaine Franco-suisse, Porte du Soleil, regroupant douze stations d’altitudes, en est une belle illustration. A l’heure où la fréquentation de la montagne se modifie et tend à stagner dans les grandes destinations touristiques traditionnelles, le tourisme continue sa marche, à contre courant, pour se régénérer ailleurs, tel un retour aux sources. L’adoption des dernières recommandations environnementales, la mise aux normes des grandes réalisations humaines dédiées aux activités sportives et récréatives, de loisirs ou de repos, la prise en compte continuelle des besoins des consommateurs et des impératifs des montagnards, permettront au tourisme de montagne d’intégrer au mieux le tourisme de demain.
Moussa LEHCHILLI |
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